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La médaille du jour. Lohéac, petit village breton devenu capitale mondiale du sport auto

Une petite commune bretonne a accueilli des dizaines de milliers de spectateurs, pour une manche du championnat du monde de rallycross dimanche 2 septembre.

Article rédigé par franceinfo, Xavier Monferran
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
À Lohéac, 70 000 spectateurs ont assisté à la manche française du championnat du monde de rallycross. (MARC OLLIVIER / MAXPPP)

Lohéac, en Ille et Vilaine, sur la route départementale 177 entre Rennes et Medon, est une petite commune d'un peu plus de 600 âmes. Ce petit village d'irrésistibles bretons passionnés de sport automobile, s'est transformé dimanche 2 septembre. Le patelin breton s'est mué en une multinationale du sport auto. 70 000 personnes se sont installées dans la poignée de rues que compte le village, pour assister à la manche française du championnat du monde de rallycross, avec sa vedette, un certain Sébastien Loeb.

Deux tonnes de saucisse en trois jours

Le temps d'une journée, Lohéac devient ainsi l'endroit où il faut être quand on est fan de sport auto. Et les Bretons savent recevoir puisque le village écoule pas moins de deux tonnes de saucisse en trois jours. Cette idée un peu folle est celle d'un Lorrain. Michel Hommell, fils de paysan devenu magnat de la presse magazine, décide en 1976 d'imposer le concept d'autocross d'Angleterre, avec ses amis Henri Pescarolo et Jean Ragnotti et Stéphane Collaro au micro. La légende du sport auto à Lohéac s'écrit ainsi. Quant au choix de la ville, il tient à peu de choses : en 1973, lorsque Michel Hommel débarque de sa Lorraine natale en Bretagne, il veut s'acheter une maison de campagne, mais il n'a pas assez d'argent pour le bord de mer, il choisit Lohéac.

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