Cet article date de plus de cinq ans.

La médaille du jour. Les handballeurs de la Zambie rêvent de Tokyo

Disputer les Jeux Olympiques de Tokyo, voilà le rêve des jeunes handballeurs zambiens lancés dans un parcours du combattant pour se qualifier.

Article rédigé par franceinfo, Xavier Monferran
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
L'équipe de handball de Zambie s'entraine sur un terrain vague. (CAPTURE NATIONAL GEOGRAPHIC)

Pour l'instant, seuls les Danois, champions du Monde, et les Japonais, organisateurs de la compétition sont certains de voir Tokyo en 2020 pour les JO. Même l'Équipe de France, qui vient de décrocher le bronze au Mondial, devra passer par les qualifications. Et pour certains, ce sera même un véritable parcours du combattant. C'est le cas notamment de la Zambie, à qui le prestigieux National Géographic vient de consacrer un reportage vidéo : 

Pour les handballeurs zambiens que l'on voit dans ce documentaire arriver en chantant et en dansant à l'entrainement, sur un terrain vague, aux bords d'une route, en fait un terrain de foot, le terrain de leurs rêves, le handball est comme un espoir pour échapper à la pauvreté. Un sport qu'il leur faut découvrir, dont ils doivent apprendre les bases : la défense, le passage de bras. L'argent qu'on leur donne pour le transport, il le gardent pour acheter du pain, et ils marchent. Ils jouent au hand contre l'avis de leurs parents, inquiets, qui leur somment d'arrêter:"Ça ne vous mènera nulle part" disent-ils.

Mais Musa et sa bande ne rêvent que d'une chose : que le hand leur permette de voyager, de porter le drapeau de la Zambie, ailleurs qu'en Afrique. L'aventure a commencé il y a cinq ans pour ces jeunes, avec comme objectif celui de remporter un tournoi qui leur permettrait d'accéder aux qualifications pour les JO de Tokyo. Sans penser à l'échec. Et ils ont eu raison, puisqu'il ont remporté ce premier tournoi. Tokyo est encore loin, mais le rêve est en marche, et qui sait, peut-être qu'ils croiseront les Bleus au Japon ! 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.