La médaille du jour. Le footballeur Marc Bartra n'est toujours pas remis de l'attentat contre le bus du Borussia Dortmund
Le footballeur Marc Bartra ne s'est jamais vraiment remis du traumatisme qu'il a vécu, après l'attentat qui a visé le bus de son équipe, le Borussia Dortmund, en avril 2017.
Il a vu il y a moins d'un an sa vie basculer. Il s'appelle Marc Bartra. Lundi 26 février il aurait pû être aligné sur le terrain avec le Borussia Dortmund face à Augsbourg, en Bundesliga. Au lieu de cela, il jouera à plusieurs milliers de kilomètres de l'Allemagne, en Espagne, face à Levante, avec sa nouvelle équipe du Betis Séville. Il ne pouvait plus jouer avec le Borussia. Il n'y arrivait plus, Il n'était plus vraiment le même.
Le nom de l'Espagnol Marc Bartra ne vous est pas inconnu, même si vous ne suivez pas le football : le 11 avril 2017, il quitte l'hôtel avec ses co-équipiers du Borussia pour le stade de Dortmund, pour affronter l'AS Monaco en quart de finale de la Ligue des Champions. C'est là que le bus allemand est victime d'une attaque. Trois bombes explosent. Marc Bartra est près de la vitre et il sera sérieusement touché au bras. Opéré en urgence, il était revenu depuis sur le terrain, avait retrouvé le sourire, mais pas son niveau.
"L'attentat a changé ma vie"
Tout a basculé ce jour-là. L'entraîneur a changé et lui a perdu sa place. Marc Bartra ne s'est jamais vraiment remis du traumatisme qu'il a vécu. Il l'a reconnu au procès de l'auteur de cette attaque, le mois dernier : "Je n'ai toujours pas digéré l'attentat et j'en souffre encore. L'attentat a changé ma vie, a expliqué l'international espagnol dans une lettre adressée au tribunal. Alors il fallait partir." Lui qui était pourtant heureux à Dortmund, où il venait de soulever la Coupe d'Allemagne. Quelque chose était cassé.
À Séville, Marc Bartra va essayer de convaincre le sélectionneur espagnol de l'amener à la Coupe du monde en Russie au mois de juin. Peut être le meilleur des pansements.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.