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La médaille du jour. Le club de volley-ball de Tours joue contre le racisme

Le club se mobilise pour soutenir l'un de ses joueurs victime de racisme lors d'un match de Coupe d'Europe.

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Cadet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Les joueurs de Tours Volley-ball, en janvier 2016. (MAXPPP)

Il y a deux semaines, le 6 décembre, le club de Tours jouait un match de Coupe d'Europe en Grèce, au Pirée, face à l'Olympiakos. Lors du premier set, des supporters grecs s'en prennent à l'attaquant camerounais de Tours, Nathan Wounembaina. Ils poussent des cris de singe, lancent des insultes racistes. Le joueur se plaint auprès de l'arbitre qui ne réagit pas. Pour protester il rentre aux vestiaires, avant de revenir sur le terrain. Un geste sanctionné par l'arbitre qui lui inflige un carton rouge. Tours finit par s'incliner 3-0. Le club est écœuré et, soutenu par la Fédération française, saisit la Confédération européenne de volley-ball. 

Un match contre le racisme

Non seulement cette plainte est rejetée mais à aucun moment la Confédération ne dénonce les insultes racistes. Tours a donc décidé de répondre sur le terrain mardi 19 décembre lors du match retour. Une grande banderole "pas d'impunité pour les racistes" sera déployée dans la salle. Les 3 000 spectateurs sont invités à brandir des affichettes "No Racism".

"Ce contexte on doit s'en servir comme carburant, explique l'entraîneur tourangeau Cédric Enard dans La Nouvelle République. Nathan Wounembaina est surmotivé et les gars ont envie de remettre les pendules à l'heure pour lui."  La ministre des Sports Laura Flessel, elle aussi, sera dans les tribunes mardi soir. Un match comme une tribune c'est bien le mot.

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