La médaille du jour. A La Coupe du monde, certains supporters sont vraiment en carton

Depuis le début de la Coupe du monde, on a déjà eu le droit à de belles images et des vidéos qui tournent sur les réseaux sociaux. Comme celle, étonnante, de ces supporters sénégalais qu'on voit nettoyer toute leur tribune, mardi 19 juin, et ramasser tous les papiers après la victoire de leur équipe face à la Pologne.  

Quand les supporters sénégalais nettoient les tribunes après la rencontre face à la Pologne.
pic.twitter.com/aGpZmkpUSX

— Senegal Football (@SenegalFootball) 19 juin 2018

A la mémoire de "Gaucho da Copa"   

Il y a aussi l'histoire de ces Brésiliens, deux frères, venus en Russie pour honorer la mémoire de leur père, mort il y a trois ans, à l'âge de 75 ans. Leur père, c'était ce fan de la Seleçao,surnomé le Gaucho da Copa, le cowboy de la Coupe, qui allait dans tous les stades, toujours accompagné d'une petite réplique du trophée : il s'était déplacé sur pas moins de sept Coupes du monde et son image avait fait le tour de la planète en 2014, les larmes aux yeux après la défaite du Brésil 7-1 face à l'Allemagne. Ses fils sont venus pour perpétuer la tradition familiale, maillot jaune sur le dos et bien sûr, la fameuse réplique du trophée avec eux.  

Os filhos do "Gaúcho da Copa" foram acompanhar a copa assim como seu pai fazia. Boa sorte a eles e que tragam o Hexa em memória deste baita gremista que nos deixou. pic.twitter.com/oDDa13rhRP

— Véio Otto (@OttoVeio) 14 juin 2018

"Ma vieille n’a pas voulu"

Mais la star, pour le moment, sur internet, c'est ce supporter venu du Mexique. Il s'appelle Javier, il est en carton, taille humaine, et il est promené partout par un groupe d'amis mexicains. L'explication : la femme de Javier n'a pas voulu qu'il parte au Mondial avec ses amis alors ils ont emmené son effigie grandeur nature avec un T-shirt bleu portant l'inscription "ma vieille n'a pas voulu". Ils font fureur en Russie mais aussi sur les réseaux sociaux qu'ils alimentent quotidiennement avec des photos de Javier en carton au gré de leurs pérégrinations.