Séance de déminage pour Vincent Peillon. Au lendemain de la publication d'un rapport sévère de la Cour des comptes, le ministre de l'Éducation nationale a voulu montrer que les critiques formulées n'avaient rien de catastrophique."Je voudrais que ce pays parle sérieusement d'école [...] La Cour des comptes ne juge pas l'action que nous menons"Face aux critiques sur l'affectation des enseignants sur le territoire, Vincent Peillon répond : "Nous avons une priorité notamment budgétaire ". "L'argent qui vient, nous avons le devoir de l'utiliser le mieux possible " ajoute-t-il. Selon lui, la Cour des comptes ne dit pas autre chose que la doctrine appliquée par le gouvernement, résumée par "plus de moyens dans les endroits où il y a le plus de difficultés ".Le métier d'enseignant en discussionLe ministre de l'Éducation nationale l'a annoncé : le gouvernement mènera à l'automne "une grande discussion " autour du métier d'enseignant, notamment sur les évolutions de carrière."Nous allons former les enseignants"Un prolongement, dit-il, de l'action déjà engagée par le gouvernement, et selon lui "saluée par les syndicats " dans le cadre de la réforme engageant plus de professionnalisation chez les enseignants. D'ailleurs, "les écoles supérieurs du professorat et de l'éducation ouvriront à la rentrée ".