UMP : Guaino salue la fin d'une "lamentable affaire"
Jean-François Copé et François Fillon "ont fini par comprendre que cette situation était à la fois politiquement et moralement insoutenable" a constaté Henri Guaino. Et il estime que cette crise n'a fait que des perdants : "Les deux candidats sont perdants. Tous les militants UMP sont perdants. Tous les élus de l'UMP sont perdants. L'image de la politique s'est dégradée..."
Henri Guaino espère que le nouveau vote organisé avant le 1er octobre prochain se déroulera dans des "conditions acceptables". Car selon lui "la catastrophe était inscrite " dans le "verrouillage des statuts " du parti, "dés le départ ".
"J'avais dit à l'époque que cela mettait la démocratie de l'UMP entre celle de Cuba et celle de la Corée du Nord".
Sera-t-il pour autant à nouveau candidat lui même? "Je verrai. Ça dépendra des conditions. Je n'ai pas fait de la politique pour être un guignol".
Sur Depardieu : il "n'approuve pas" mais il "comprend"
"Je ne peux pas moralement approuver quelqu'un
qui abandonne son pays dont il est une des figures
emblématiques. Ça crée des devoirs particuliers" . Mais dans le même temps, il peut "comprendre les raisons qui poussent un certain nombre de gens à partir quand on les persécute fiscalement..."
Pas de "repentance" en Algérie*
Enfin Henri Guaino, qui était le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy n'a pas voulu "dicter sa conduite" au président Hollande sur ce qu'il doit dire ou faire pendant son déplacement en Algérie. * Mais il lui déconseille de "se livrer à un acte de repentance sur la guerre d'Algérie ou la décolonisation. Ce serait une erreur très profonde."
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