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Transparence : Vidalies et le "droit d'alerte citoyen"

Invité ce mercredi matin de France Info, le ministre chargé des relations avec le Parlement a défendu le projet de loi sur la transparence qui sera examiné à partir de lundi prochain. Il met notamment en avant le "droit d'alerte citoyen" et parle d'une "grande rupture". Et d'un dispositif qui "aurait tout changé" dans l'affaire Cahuzac.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Alain Vidalies invité de France Info © RF)

Alain Vidalies le dit : il est "assez étonné des commentaires " qu'il "entend sur ce texte qui est la plus grande rupture qu'on ait connu sur des questions de transparence" .

Et il affirme qu'il y a "une seule chose qui n'est pas au rendez-vous, c'est l'impossibilité de publier (les patrimoines des parlementaires) par la presse. Et ce n'est pas suffisant pour détruire un texte qui comporte énormément de progrès".

"Si tout le monde sait que je vis dans un château"

Et le ministre des Relations avec le Parlement met en avant la déclaration d'intérêts qui elle "sera publique " et le "droit d'alerte citoyen ": "C'est à dire que s'ils voient quelque chose qu'ils connaissent, que je dis que je vis dans une cabane alors que tout le monde sait que je vis dans un château, les électeurs des Landes pourront saisir la Haute autorité".

L'affaire Cahuzac : "Il n'y a pas meilleur exemple"

Mais là encore pas la presse. Tout un dispositif qui selon lui "aurait tout changé, plusieurs fois. Tout le monde (aurait su) qu'il avait une société de conseils. La Haute autorité aurait pu demander l'application des conventions fiscales ce que la commission de la Transparence ne pouvait pas faire. Et le droit d'alerte citoyen... il n'y a pas meilleur exemple que l'afafire Cahuzac."

Le ministre des Relations avec le Parlement a aussi commenté la fermeture cette nuit des télévisions publiques grecques : "Quand ça commence à toucher à l'information, ça touche évidemment à la
démocratie".

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