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Spanghero : Benoît Hamon veut penser aussi aux salariés de Picard, de Findus...

Invité de France Info mardi, Benoît Hamon, le ministre de la Consommation, a justifié la suspension d'agrément de Spanghero pendant quatre jours : "C'était une mesure de sauvegarde". Il a insisté sur des faits qui prouvent la tromperie. Le ministre indique aussi que ce week-end les ventes de surgelés ont baissé de 5%. Et il s'inquiète pour l'ensemble de la filière.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Treize pays européens, 28 entreprises concernées et un " faisceau d'indices concordants et graves qui m'ont amené à transmettre au parquet " . Benoît Hamon justifie mardi matin sur France Info  la suspension de l'agrément de Spanghero. Elle était indispensable pour que l'enquête soit menée rapidement : " C'était une mesure de sauvergarde pour vérifier si, à côté de la tromperie économique, ce qui sortait de chez Spanghero, allait être nuisible à votre santé ou pas. Et sur ce point l'enquête a établi qu'il n'y a pas de problème sanitaire " .

Les ventes de surgelés en baisse de 5% ce week-end

A la colère des salariés de Spanghero, à l'inquiétude pour l'avenir de l'entreprise, il répond en parlant au nom des consommateurs. Et il invite à penser aussi aux salariés des autres entreprises concernées  : "Les ventes de surgelés, c'est - 5% en France le week-end dernier. Il faut penser aux salariés de Picard, de Findus. Aux salariés de tous ceux qui distribuent ces produits et qui se posent la question de savoir si leurs activités et leurs emplois ne vont pas être menacés par la tromperie de quelques-uns en amont. Pour nous, ni le salarié de Spanghero, ni celui de Findus ou Picard, ni les consommateurs européens ne doivent payer les pots cassés en lieu et place des responables de cette tromperie économique... "

 

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