Cet article date de plus de douze ans.

Sida : Marisol Touraine va renforcer les dispositifs de dépistage rapide

Invitée de France Info, la ministre des Affaires sociales et de la Santé a présenté les priorités du gouvernement dans le domaine de la lutte contre le sida. Parmi les priorités, un renforcement des dispositifs de dépistage rapide. Ils seront diffusés "de façon plus forte" a-t-elle expliqué. Avant d'avancer la mise en place d'une "semaine du dépistage" dans plusieurs régions. Elle assure aussi que "les financements seront renforcés".
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

"Le sida n'est pas une maladie du passé. Il y a 7000
nouvelles contaminations chaque année. Il ne faut pas baisser la garde et
imaginer que le sida serait un problème derrière nous"
a mis en garde Marisol Touraine avant de présenter les priorités du gouvernement.

 Parmi ces priorités, il y a la diffusion "de
façon beaucoup plus forte des tests de dépistage rapide qui permettent dans
l'anonymat à des hommes, à des femmes, majoritairement à des hommes, de se
faire dépister. L'année prochaine les financements seront renforcés pour cette
action"
affirme la ministre des Affaires sociales et de la santé.

Elle "souhaite " aussi l'instauration d'une "semaine du dépistage avec la
mise en place de lieux de tests rapides en région
."

Marisol Touraine sait déjà quelles régions seront concernées : la
Guyane, l'Ile de France, la Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Rhône-Alpes.

Les autres priorités du gouvernement sont le lancement d'une campagne sur le préservatif et le maintien d'un "niveau important" d'investissement au niveau international. La ministre des Affaires sociales et de la santé "souhaite " qu'on "puisse aller plus loin".

La "majorité incertaine" du Sénat

Interrogée sur l'abstention des élus communistes qui a permis jeudi soir à la droite de rejeter le projet de budget de la Sécurité sociale, Marisol Touraine a regretté ce qu'elle a appelé une "majorité
incertaine au Sénat".
Et elle a prévenu le PCF : "Le risque étant que nous ne nous
préoccupions plus autant des positions du Front de gauche dans l'élaboration
des projets parlementaires..."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.