Présidence de l'UMP : Estrosi "n'écarte rien"
Pour le député-maire de Nice, l'UMP devenue "élitiste et bourgeoise " est en "danger de mort " après avoir subi "deux crises terrifiantes ", la présidence "truquée, volée de 2012 ", et l'affaire Bygmalion. Selon lui, "la seule chose qui peut empêcher la mort de l'UMP c'est une remise en cause profonde, une révolution culturelle." Christian Estrosi qui dénonce les clans Copé et Fillon, la "théorie des quotas ", les "querelles de personnes" et autres "petites manœuvres du microcosme".
Ce qu'il souhaite - alors que se tient ce soir un bureau politique exceptionnel - c'est que les trois premiers ministres pressentis pour diriger le parti jusqu'au congrès, le fassent en acceptant de jouer un "rôle neutre ", en ne se consacrant qu'à la préparation de ce congrès. Pour le secrétaire générel de l'association des amis de Nicolas Sarkozy, si celui-ci "a un désir de retour en politique, il a le devoir de le dire."
Présidence de l'UMP : "Je prendrai mes responsabilités"
Le député-maire UMP de Nice va plus loin sur les réformes nécessaires : "Je suis comme Nathalie Kosciusko-Morizet favorable à ce que nous changions de nom, à ce que nous vendions notre siège. Et surtout je veux un changement de gouvernance politique. Soit ce congrès avec les militants, dans la démocratie, sera capable de bâtir cette nouvelle gouvernance, ou alors, je vous le dis, je prendrai mes responsabilités ". Et Christian Estrosi se pose la question à lui même, celle d'une éventuelle candidature. Et bien il "n'écarte rien au cas où " il n'obtient pas "tout ce (qu'il) demande aujourd'hui " et notamment une "décision collective et qui avance".
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