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Pierre Moscovici : ce plan pour la filière auto est "la construction de l'avenir"

Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, était l'invité de France Info mercredi. Il est revenu sur le plan d'aide à la filière automobile présenté ce matin par le gouvernement, mais aussi sur la hausse de 0,8% du chômage en juin et la crise de la dette en Europe.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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Pierre Moscovici a commenté la nouvelle hausse du chômage de 0,8% en juin, indiquant que celle-ci était "la priorité des priorités " du gouvernement, "au coeur de toutes nos attentions ". "Il y a des mesures indispensables, par exemple le contrat de générations, car dans les statistiques ce sont les plus jeunes et les plus âgés qui sont touchés ", précise-t-il. "Tout cela passe aussi par une économie française qui doit être compétitive, la France est victime de plans sociaux qui avaient été différés pour beaucoup d'entre eux, c'est un choc qui est là, nous l'affrontons ". Quand ces mesures auront-elles un effet ? "Je ne peux pas répondre à cette question, il faut retrouver en France le redressement ".

Le ministre de l'Economie est également revenu sur le plan présenté par le gouvernement pour la filière automobile : "Je vais vous dire à quel point je suis satisfait, comme ministre de l'Economie, mais aussi comme élu d'une région, de LA région automobile par excellence, celle du pays de Montbéliard ". "Ce plan est exemplaire, il est cohérent, global, il prépare l'avenir, ce qu'il faut attendre c'est qu'il dope les véhicules propres ", ajoute-t-il. "Ce plan comprend des mesures de restructuration de toute la filière ". "Je ne dis pas qu'on va passer de l'ombre à la lumière, je ne dis
pas ça, mais c'est la construction de l'avenir
", précise le ministre. "C'est l'orientation la plus écologique qui ait jamais été prise en France pour l'automobile ", répond-t-il également aux écologistes.

Sur la crise de la dette, "je souhaite que l'Europe cesse d'aller de sommet de la dernière
chance en sommet de la dernière chance
", a-t-il indiqué quelques heures après avoir rencontré mercredi le ministre espagnol des Finances. "Depuis le 28 et 29 juin la construction européenne a été réorientée, notamment grâce à l'action de François Hollande, nous savons qu'il faut agir pour la croissance, la stabilité financière, la supervision des banques pour permettre la recapitulation directe des banques espagnoles ". "La solution est sur la table " "mettons-la en oeuvre " "très vite, très fort, très fermement, très rapidement ", a conclu le ministre.

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