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Michel Sapin: "Oui" les prévisions de croissance sont tenables

Invité de France Info, le ministre du Travail a contesté ce jeudi matin les prévisions de croissance émises par Bruxelles pour la France et qui sont bien inférieures à celles du gouvernement. Michel Sapin explique que ces prévisions ne prennent pas en compte les effets du pacte de compétitivité.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Péage de transit : "Tous les projets seront financés" (M.Sapin) © Radio France)

Alors que le gouvernement a construit tout son budget sur une perspective de 0,8% de croissance en 2013, Bruxelles a jugé mercredi qu'elle ne serait que de 0,4%. Mais pour Michel Sapin, "la Commission n'a pas intégré les effets escomptés du
pacte de compétitivité qui doit permettre de créer de la croissance, de l'investissement, de l'emploi. Donc nous prenons des décisions et compte tenu de ces décisions, la croissance,  l'année prochaine, peut parfaitement atteindre les objectifs que nous nous
sommes fixés."

Et il insiste: "La période Jospin a été la création d'un million d'emplois. La période Sarkozy a été la création d'un million de chômeurs. Des politiques différentes peuvent avoir des conséquences différentes."

Le ministre du travail est également revenu sur le nouveau camouflet infligé par le Sénat au gouvernement en rejetant* la loi de programmation budgétaire. "Nous avons un  Sénat
qui a une majorité instable. On pourrait presque dire qu'il n'a pas de majorité
automatique. Et ce qui compte aussi c'est qu'il y a une très forte majorité à
l'Assemblée nationale pour adopter les textes. *

"Il n'empêche, nous devons à
l'Assemblée nationale comme au Sénat en tant que membres du gouvernement persuader,
persuader et persuader toujours. Et puis si il y a la conjonction des
contraires, on en fait son affaire à l'Assemblée"
a affirmé Michel Sapin.

En ce qui concerne les nouveaux taux de TVA qui entreront en application le 1er janvier 2014, le ministre du Travail a parlé de "souplesse dans l'appréciation". Mais sans remettre en cause l'architecture globale car "notre plan est financé. Il n'y a pas une goutte de d'endettement
supplémentaire".

Enfin sur la baisse critiquée par Que Choisir de la taxation des  barres chocolatées, il a "compris" les enfants, même "s'il n'aime pas ça" : "Je ne mange pas de barres chocolatées."

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