Médicaments : l'ANSM défend des décisions "transparentes"
L 'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de
santé a annoncé mercredi dernier l'interdiction dans trois mois
de la pilule Diane 35 et de ses génériques en raison des risques
de thromboses et d'embolies pulmonaires liés à sa prise.
"Il fallait arrêter les ambiguïtés " explique ce lundi matin Dominique Maraninch : "Ce produit avait un texte
d'autorisation ambiguë car il était employé trop souvent comme contraceptif.
On a laissé des ambigüités s'installer trop longtemps. Et il y a eu de trop
grandes ambigüités de la part des firmes. Ce n'est pas un contraceptif. Stop". Et il affirme que la "révision de ce dossier" a été engagée "hors pressio n", "dés janvier 2011".
"Il faut aussi qu'on informe loyalement les médecins de l'obligation de respecter le texte d'autorisation de mise sur le marché" affirme** le directeur général de l'Agence de sécurité du médicament.
Interrogé sur la liste des médicaments "à écarter" publiés par la revue Prescrire, Dominique Maraninch a parlé d'une "liste magnifique " car "nous avons instauré la transparence à l'agence en avril 2011 et tous ces médicaments sont rentrés dans un processus transparent de révision du bénéfice-risque." Et il affirme que tous ces médicaments "vont être remis en questions".
Avant de défendre aussi la "transparence" en ce qui concerne les experts.
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