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M. Maréchal-Le Pen pour le respect de la vie privée du président

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Invitée ce mardi matin de France Info, la députée FN du Vaucluse, a assuré que la fonction de président de la République demandait un "respect particulier". Et elle a regretté la dérive actuelle vers une presse à l'anglo-saxonne ou à l'américaine. Sur le plan économique, elle pourrait voter pour le pacte de responsabilité proposé par François Hollande à l'Assemblée nationale. Même si elle ne pense pas qu'il tiendra sa promesse d'alléger les charges.

franceinfo

Radio France

Publié le 14/01/2014 08:03 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 2min

"Je suis très attachée au droit français sur la vie privée.
J'estime que c'est une dérive d'aller vers ce genre de pratique à
l'anglo-saxonne ou à l'américaine. J'estime que le président de la République en
particulier n'est pas un homme public
comme les autres. Que la fonction appelle un respect particulier. Ce genre de
chose là me déplait très fortement. Je n'irai pas dans la brèche ouverte par ce
débat et cette polémique " assure Marion Maréchal-Le Pen.

Et elle a critiqué ce "genre de comportement des médias" qui participe selon elle au "désamour des Français à l'égard des hommes politiques ".

Ce qui ne doit pas empêcher de "révéler quand il y a des scandales d'Etat, mais sur ce genre de choses là, que l'on apprécie ou pas la politique du gouvernement, j'estime que la fonction appelle un certain respect" précise la député FN du Vaucluse.

Marion Maréchal-Le Pen prête à voter "en son âme et conscience" sur le pacte de responsabilité

A la question, est-ce que vous pourriez soutenir ce pacte de responsabilité? la député du FN répond : "Absolument. Si tant est que ce ne soit pas une forfaiture parce que ça nous
est déjà arrivé à plusieurs reprises. Et dans ce cas là je le dénoncerai. Bien
sûr, moi j'ai toujours voté en "tenir sa promesse"et non pas en raison de
mon parti politique". Mais elle ne pense pas que François Hollande pourra
"tenir sa promesse" d'un allègement de charges.**

Municipales :"Pourquoi ne pas discuter avec des maires sortants entre les deux tours"

Enfin sur les municipales : "Il n'y a pas d'alliance de partis. On avait développé l'idée
qu'il pourrait y avoir des unions d'hommes, au cas par cas. Notre choix,
logique, a été de partir sous nos couleurs.
Donc on a monté des listes partout où cela nous a été possible. Et
éventuellement se posera la question à l'entre- deux tours. Pourquoi ne pas en discuter avec certains
maires sortants, qui sont pour la plupart sans étiquette, qui ont un bon bilan derrière eux, qui sont
courtois à mon égard et à l'égard du Front national".