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Les pilules de 3e et 4e générations "doivent rester l'exception" (ANSM)

Invité de France Info ce jeudi, Joseph Hemmerich, l'un des directeurs de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a détaillé l'ensemble du dispositif pour inciter les médecins à prescrire surtout des pilules des premières générations. Celles de 3e et 4e génération devant "rester l'exception et non pas la règle".
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Les pilules de 3e et 4e génération qui présentent plus de risques de thrombose veineuse  n'ont "aucun intérêt démontré par rapport aux autres ". Elles sont tout de même prescrite à plus d'1,5 million de femmes. "C'est beaucoup trop " affime le professeur Hemmerich qui parle d'une "situation française, une tendance  à trop vouloir prescrire les médiaments les plus
récents".

Et il invite les femmes qui prennent ces pilules à se
renseigner auprès de leur médecin.  

"Il
faut qu'elles reconsultent leur
médecin pour voir avec eux si ces prescription a été faites à bon
escient".

Pour convaincre les médecins, l'Agence nationale* de sécurité du médicament et des produits de santé a mis en place une "réponse graduée : nous avons fait des recommandations, une lettre à 80.000 prescripteurs, le message fort du déremboursement des pilules de 3e et 4e génération". Dernière étape annoncée ce mercredi : l'organisation d'une "concertation avec les professionnels de santé; les médecins généralistes, les gynécologues, les endocrinologues.* "

 

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