"On n'est pas au bord de la guerre civile, on est un peupleblessé qui se remet en marche, une marche qui peut être longue et parfoisdouloureuse." a affirmé Kamel Jendoubi.Et ce militant des droits de l'Homme ne cache pas un certain désarroi :"Il y a un désenchantement dans ce pays. On n'a pas été préparé à cette révolution. C'était quelque chose qui nous est arrivé comme unévènement miraculeux. Quand on est pas préparé on tatonne. On ne voit pas où on voit..."Kamel Jendoubi qui refuse donc le terme de "guerre civile" met en garde contre la désinformation qui "vise à créer la peur ", à obliger les Tunisiens à rester chez eux, à ne pas sortir pour manifester pacifiquement pour leurs libertés.