Le désenchantement des Tunisiens expliqué par un militant des droits de l'Homme
"On n'est pas au bord de la guerre civile, on est un peuple
blessé qui se remet en marche, une marche qui peut être longue et parfois
douloureuse." a affirmé Kamel Jendoubi.
Et ce militant des droits de l'Homme ne cache pas un certain désarroi :
"Il y a un désenchantement dans ce pays. On n'a pas été préparé à cette révolution. C'était quelque chose qui nous est arrivé comme un
évènement miraculeux. Quand on est pas préparé on tatonne. On ne voit pas où on voit..."
Kamel Jendoubi qui refuse donc le terme de "guerre civile" met en garde contre la désinformation qui "vise à créer la peur ", à obliger les Tunisiens à rester chez eux, à ne pas sortir pour manifester pacifiquement pour leurs libertés.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.