"Hollande bashing" : Le Guen demande un "minimum de respect"
A la fin de la séance de questions au gouvernement ce mardi après-midi, Manuel Valls a demandé à l'UMP Pierre Lellouche, de "changer de ton quand il s'agit du chef de l'Etat ". Ce qui a provoqué le départ des députés UMP.
"Je pense qu'il y a un manque de civilité et de respect des institutions et quelque part de la démocratie dans notre société politique. Il est vrai qu'on a vu dans un moment précédent le président de la République tenir des propos à la fois agressifs et relativement vulgaires vis-à-vis d'un certain nombre de nos compatriotes. Et donc à partir de là, certains aujourd'hui se croient tout permis dans un climat de 'Hollande bashing' de façon générale et sans recul sur le respect nécessaire des institutions. On a tout à fait le droit de critiquer le président de la République, j'ai cru comprendre qu'on ne s'en privait pas, mais en tout état de cause, il faut qu'il y ait un minimum de respect et j'allais dire de bonne foi dans le débat politique" a réagi Jean-Marie Le Guen.
Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement a aussi défendu le projet de réforme territoriale du président de la République : "Nous voulons réformer et quand on réforme, un certain nombre de Français ne sont jamais contents. Les choix qui ont été faits ont été faits pour de bonnes raisons".
Jean-Marie Le Guen a aussi assuré que les frondeurs du PS "allaient se marginaliser". Avant de regretter "le mal" qu'ils "font à l'action publique. C'est tout à fait dommage. Il y a là des calculs politiques qui sont étrangers au mandat que les électeurs ont donné à François Hollande".
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