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Harlem Désir : "Je ne veux pas que l'on devienne l'Italie de Berlusconi"

Le premier secrétaire du Parti socialiste, invité lundi matin de France Info, revient sur le projet de loi sur la moralisation de la vie publique et sur la publication du patrimoine des ministres en fin d'après-midi. Pour Harlem Désir, ces mesures sont nécessaires.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

Le premier secrétaire du Parti Socialiste, Harlem désir, a
rappelé lundi matin son attachement aux règles énoncées par le président de la République
la semaine dernière
au sujet de la moralisation de la vie publique après le
séisme provoqué par l'Affaire Cahuzac. Il a d'ailleurs publié son propre
patrimoine sur son blog.

Selon lui, la défiance actuelle à l'égard du monde politique
est ancienne. Le président de la République a eu raison de prendre des
décisions fortes et radicales sur ce sujet.

En matière de transparence, la France rejoint simplement les
autres pays européens qui exigent déjà la publication du patrimoine des dirigeants
politiques, juge Harlem Désir.

"Je ne veux pas qu'on devienne l'Italie de
Berlusconi"

Pour lui, la loi sur la moralisation de la
vie publique est une arme anti-poujadisme et anti-populisme.

Harlem Désir en profite au passage pour tacler les deux ténors de
l'UMP François Fillon et Jean-François Copé, tous deux réticents selon lui au
vote d'une loi sur la moralisation.  

Dans son propre camp, s'il entend les réticences du
président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone et de certains députés, il
les enjoint à voter cette loi.

"Ce qu'on attend de responsables politiques
en période de crise, c'est de serrer les rangs. On débat certes mais on reste
unis devant les Français"

Harlem Désir s'est par ailleurs félicité de la discussion
sur le mariage pour tous. Selon lui, la loi a été débattue et elle sera adoptée
rapidement au Parlement. L'essentiel consiste désormais à mobiliser le Parlement sur les questions économiques, notamment le chômage.

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