H.Guaino et la guerre des chefs à l'UMP : "C'est pas la cour de récréation"
Hollande en Afghanistan
Au moment où François Hollande effectue une visite surprise en Afghanistan, Henri Guaino reconnait que le nouveau président de la République "a été bien accueilli sur la scène internationale" . Avant de pointer qu'en l'Afghanistan, "il y aura encore des soldats français à la fin de l'année ou au début de l'année prochaine" , alors que François Hollande avait annoncé un retrait complet pour la fin 2012. "Les soldats français ne partiront donc que partiellement" , dit-il en rappelant que Nicolas Sarkozy avait, lui, promis aux alliés de la France un retrait étalé jusqu'à la fin 2013.
Les sondages de Sarkozy
Les multiples sondages commandés pendant le quinquennat Sarkozy étaient-ils destinés au président Sarkozy ou au candidat Sarkozy ? Son ancien conseiller spécial déclare : "Je ne crois pas que le président Sarkozy ait jamais pratiqué la confusion des genres" , tout en reconnaissant que "la ligne est parfois difficile à tracer entre toutes (les) facettes de la fonction présidentielle".
Guerre des chefs à UMP
Alors que le duel Fillon-Copé s'est engagé pour le leadership de l'UMP, Henri Guaino assure qu'il n'y a "ni chamailleries, ni guerre des chefs ; c'est pas la cour de récréation" . Ce qui ne l'empêche pas d'avertir que "tout le monde devrait prendre sur lui, ne pas s'énerver à tout bout de champs".
Henry Guaino reconnaît, comme François Fillon, qu'il n'y a "pas aujourd'hui de chef naturel à l'UMP" . Mais il refuse de se prendre position entre les deux rivaux : "Il y a un secrétaire général de l'UMP qui est Jean-François Copé, qui est mon ami [...] Il y a un ancien premier Ministre, qui a été chef de la majorité parlementaire sortante [...] qui est mon ami depuis très longtemps [...] il a évidemment un rôle éminent dans le combat actuel".
Et de conclure : "Nous verrons après les élections [...] qui incarnera le mieux l'avenir de cette famille politique".
Guaino candidat dans les Yvelines aux législatives
Henri Guaino réplique à ceux qui jugent tardive sa candidature dans la 3eme circonscription des Yvelines et aux élus locaux du département qui dénoncent un parachutage. Il rappelle que Jacques Chirac et François Hollande n'avaient rien de corrézien quand ils se sont présentés pour la première fois aux élections dans ce département. Il cite aussi Philippe Seguin à Epinal.
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