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Guigou veut remettre "l'Europe à l'endroit"

Invitée ce lundi matin de France Info, Elisabeth Guigou, la présidente de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale, a plaidé pour une forte participation aux élections européennes, car il s'agit d'un "scrutin crucial", qui pourrait permettre de "faire basculer la majorité." En ce qui concerne la crise ukrainienne, elle s'est félicitée de l'Union de l'Europe.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
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 "Si les électeurs de gauche vont voter, le résultat sera meilleur. Que leur dire à ces électeurs qui n'ont pas envie de sortir de chez eux. D'abord que c'est un scrutin absolument crucial car il s'agit de changer la majorité dans les institutions européennes " a affirmé Elisabeth Guigou. "Le parlement européen, il a du pouvoir, il ne faut pas l'oublier ". "Et cette nouvelle majorité, elle a un programme : c'est de remettre l'Europe à l'endroit."

Et elle s'explique : "L'Europe telle qu'elle est faite depuis plus de dix ans maintenant par les libéraux et les conservateurs, cette Europe-là, il faut la changer, il faut la réorienter et par conséquent il faut élire une majorité progressiste".

"Il n'est pas question de changer les traités pour l'instant"

Une remise à l'endroit doit se faire, dans un premier temps au moins, sans remettre en cause les traités précédents et notamment les critères de Maastricht : "C'est un règlement de copropriété. Notre propriété commune c'est l'euro. On ne change pas les règles en attendant les assemblées générales. Il n'est pas question de changer les traités pour l'instant, il faut appliquer les règles communes."

"Pas une feuille de papier à cigarettes" entre Européens

Et face à la crise ukrainienne; par exemple, Elisabeth Guigou, appelle à regarder  "comme l'Europe a été unie" : "Nous n'acceptons pas l'annexion de la Crimée. Nous avons d'ailleurs imposé des sanctions à la Russie, qui commencent à mordre, regardez les fuites de capitaux. C'est un poison lent les sanctions financières. Regardez comme l'Europe a été unie. J'étais à Kiev il y a quinze jours avec mes homologues allemands et polonais. Il n'y avait pas une feuille de papier à cigarettes à glisser entre nous". 

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