Cet article date de plus de douze ans.

Génocide arménien : "Le dialogue (avec les Turcs) est mal barré" (Bertrand Delanoë)

Au lendemain du vote par les Sénateurs de la loi qui pénalise la négation du génocide arménien, Bertrand Delanoë pointe sur France Info l’instrumentalisation de ce vote "à des fins électoralistes". Le maire de Paris défend également les premières lignes du programme de François Hollande, dévoilées dimanche au Bourget.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (©)
Génocide arménien

"Cette loi qui est juste avait déjà été votée il y a
plusieurs années par l’Assemblée nationale. Et à cette époque-là, monsieur
Sarkozy et ses amis refusaient de la transmettre à l’Assemblée nationale
".

Mais "ce qui est choquant" est que ce vote de la loi
qui pénalise la négation du génocide arménien ait été "instrumentalisé à des fins électoralistes,
en même temps que depuis cinq ans, monsieur Sarkozy a adopté une attitude très
agressive vis-à-vis de la Turquie".
Cela "montre l’inconséquence de monsieur Sarkozy",
condamne Bertrand Delanoë.

Avec les Turcs, "le dialogue est mal barré", analyse le maire de
Paris.

"Mon ennemi, c’est la finance" (François Hollande)

"Le discours de François Hollande dimanche au Bourget était un
discours, empreint d’authenticité et d’esprit de responsabilité
(…) La finance qui, depuis une dizaine
d’années, n’est plus au service du financement de l’économie, mais de la
spéculation, du profit colossal à court terme, est bien l’ennemi. Pour sortir
de la crise, pour pouvoir rendre justice et en même temps redresser la France,
il faut s’attaquer à la spéculation. Et François Hollande a visé juste",

estime Bertrand Delanoë.

Réforme fiscale

"La réforme fiscale que François Hollande promeut depuis qu’il
est candidat à l’investiture, est indispensable. D’abord pour faire des
recettes, parce qu’il faut redresser ce pays qui a été endetté depuis cinq ans
d’une manière considérable
. Et
en même temps financer un certain nombre de priorités indispensables, dans le
domaine de l’éducation, la justice, la santé, la sécurité", conclut le maire de Paris.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.