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Face aux critiques, la CFDT défend le "choix de l'emploi"

Invité de France Info ce mercredi matin, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a défendu l'accord sur la sécurisation de l'emploi conclu avec le patronat, un projet de loi présenté aujourd'hui en Conseil des ministres. Un accord dont il se dit "très fier". Il a aussi réagi aux déclarations de Nicolas Sarkozy en critiquant les "prévisions catastrophiques".
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
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L'accord sur la sécurisation de l'emploi "va dans le sens des salariés avec des droits nouveaux pour notamment les plus fragiles. C'est aussi un texte qui fait le choix de l'emploi. Pour faire en sorte que dans les entreprises, on
choisisse l'emploi plutôt que les suppressions d'emplois"
a plaidé Laurent Berger.

Et le secrétaire général de la CFDT a répondu aux critiques et notamment à l'expression "accord de la honte " entendue ce mardi au cours de la manifestation de la CGT et de FO :

"Si c'était un accord de la honte, il faudrait qu'ils demandent le retrait de ce projet de loi, et a priori j'ai cru comprendre que ce n'était pas le cas.. ."

Alors que Laurence Parisot avait exigé des parlementaires qu'ils respectent l'accord conclu à la lettre, Laurent Berger se contente de leur demander d'en respecter "l'équilibre global".

"Un climat social très lourd"

Et il argumente en évoquant "un climat social très lourd " : "Face à ce climat, soit on regarde les trains passer et on fait du commentaire, soit on s'engage pour essayer de trouver des solutions."

Alors que  Nicolas Sarkozy s'envisage en recours en cas de crise grave,  le secrétaire général de la CFDTmet en garde contre les "prévisions catastrophiques ". Et critique quand l'ancien chef de l'Etat était au pouvoir, les "questions pas traitées ou de façon anecdotique ",  et une réforme des retraites qui "n'a pas sauvé loin de là le système..."

Chavez, "pas un modèle"

Enfin sur la mort d'Hugo Chavez, quelques mots pour souligner "l'ambivalence " de l'ancien président vénézuélien qui n'était pas pour lui "un modèle, y compris en terme de démocratie."

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