Européennes : "J'irai si mon parti le souhaite" (Rama Yade)
Rama
Yade sera-t-elle tête de liste en Ile-de-France pour les élections europénnes ? Selon plusieurs sources à l'UDI, son
parti, les négociations pour les listes ne sont pas terminées
et achoppent sur l'Ile-de-France entre Marielle de Sarnez
(MoDem) et la vice-présidente de l'UDI.
"Ce n'est pas encore tranché ", confirme cette dernière ce
matin sur France info. "J'irai si mon parti le souhaite. Et si de mon
côté j'estime que j'ai aussi des choses à apporter ", explique Rama Yade. "Si j'ai le choix, la priorité va à
l'Ile-de-France ", poursuit la conseillère régionale d'IDF,
estimant que "le parachutage n'est pas une bonne option ".
Interrogée sur l'alliance
nouvelle du Modem et de l'UDI dans un grand parti centriste qui a visiblement du mal
à s'accorder sur le choix de ses candidats, elle l'estime "nécessaire ". "Parce que les gens ne comprennent pas qu'il y ait plusieurs centristes
qui se baladent en se revendiquant du centrisme. Ça n'a aucun sens ", explique Rama
Yade, qui insiste sur la nécessité d'aller "au-delà des intérêts
personnels " et de "privilégier l'intérêt général ".
Loi
famille : "Un simple repli tactique " du gouvernement
Alors
que Jean-Marc Ayrault dénonce ce jeudi matin la violence du débat politique
autour du projet de loi sur la famille, Rama Yade se dit "effarée " que
ce gouvernement "n'entende pas " la colère du pays. Elle dénonce des "textes de lois bâclés et des réformes sociétales présentées comme une
urgence ". Alors que, "l'urgence c'est l'emploi et la lutte contre
le chômage ", explique-t-elle. "Une réforme mal expliquée est une
réforme mal comprise ", estime l'ancienne secrétaire d'Etat.
Après
les manifestations de dimanche dernier contre certaines dispositions suspectées,
malgré les démentis du gouvernement, de faire leur entrée dans le projet,
telles que la PMA (procréation médicalement assistée) ou encore la gestation
pour autrui, Matignon a finalement fait marche arrière.
Une
sage décision, estime Rama Yade, qui dénonce cependant "un repli tactique
qui n'est que temporaire ". "Il y a de la pédagogie à faire, il faut
du débat, de l'écoute ", insiste-t-elle, regrettant que ce qu'il y avait "d'intéressant
dans le texte " n'ait "pas été présenté aux Français ".
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