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Episodes de pollution : Cuvillier souhaite un "plan qualité de l'air"

Frédéric Cuvillier, ministre des Transports, juge satisfaisant la mise en place ce lundi de la circulation alternée à Paris et dans la petite couronne. "Contrairement à ce que c'était passé en 1997, nous n'avons pas de blocus", indique-t-il. Il rappelle qu'il s'agit de "répondre à une situation d'urgence" et prône plus globalement un "plan qualité de l'air" à l'image du plan neige déjà existant.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Paris et sa proche banlieue ont redécouvert lundi à l'aube la circulation alternée, mesure inédite depuis 1997. Elle contraint la plupart des automobilistes à l'immatriculation paire à laisser leur voiture au garage. Et la consigne semble plutôt bien respectée. "Nous avons un trafic sensiblement inférieur à la normale, les
règles sont respectées
", indique Frédéric Cuvillier. Le ministre des Transports ajoute que "contrairement à ce que c'était passé en 1997, nous
n'avons pas de blocus
", "Le
système est suffisamment souple et efficace pour porter ses fruits
". 

Frédéric Cuvillier constate en effet que la mesure porte ses fruits. Il y a "moins de bouchons, beaucoup moins de bouchons ". Bison futé a indiqué avoir relevé deux fois moins de bouchons que lors d'une journée "normale". Peu avant 08h00, le Centre national d'information routière comptait 90 kilomètres de bouchons dans la région contre de "200 à 250 kilomètres". "C'est une circulation fluide ", commente Frédéric Cuvillier.

Sur la qualité de l'air, le ministre indique que "nous aurons donc des mesures sensiblement meilleures ". L'objectif est de revenir "le plus vite possible en dessous des
normes
" en terme de pollution, d'"arriver à un seuil normal et
acceptable
". Il s'agit de "répondre à une situation d'urgence ". "Il y a un risque sanitaire ".

"Nous interroger sur notre rapport à la mobilité"

Plus largement, le ministre juge que "Le dispositif mis en place appelle à une prise de conscience ". "Ce type d'épisodes risque de se multiplier,
de se reproduire et il faut que nous ayons une approche différente de notre
façon de nous déplacer
". "Lorsqu'il
y a un renouvellement de flotte de voitures, les entreprises doivent se tourner vers l'électrique, vers l'hybride
".

Le ministre juge que le renouvellement
du matériel roulant (camions, cars, autobus) doit permettre de limiter la pollution. Ce sera d'ailleurs un des axes du plan de relance qu'il veut signer avec les
professionnels de la route. "Nous devons nous interroger sur notre rapport à la mobilité ", ajoute Frédéric Cuvillier.

Un "plan qualité de l'air"

Interrogé sur la mise en place du dispositif
des Zones d'actions prioritaires pour l'air (Zapa ),
issu du Grenelle II, le ministre rappelle qu'il "n'a jamais existé ". "Aucune
mesure n'a jamais été mise en place
".

Sur la fiscalité du diesel, mis en cause dans la pollution aux particules fines, "il n'y a pas de question de répression
ou de fiscalité
", mais une "question de bon sens ", réagit le ministre. Frédéric Cuvillier prône plutôt un "plan qualité de l'air " à l'image du plan neige déjà existant. "C'est un enjeu
pour les villes et les zones urbaines
", conclut le ministre.

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