Invité de France Info lundi matin, le secrétaire général de l'UMP a vivement réagi aux propos du ministre de l'Éducation Vincent Peillon dimanche sur une éventuelle dépénalisation du cannabis. "À la suite des déclarations du ministre de l'Éducationnationale, en charge de l'école de nos enfants, je demande solemment à François Hollande de trancher dans la journée cette question, ça ne peut pas rester en l'état ", a déclaré Jean-François Copé. "Il y a des sujets sur lesquels ça suffit de faire n'importe quoi ", a-t-il ajouté."Si ce n'est pas le cas, je lance à partir de demain à la fois une campagne de pétition et un appel à témoignages""La question de la dépénalisation des drogues douces estinacceptable. Je suis désolé de devoir rappeler les ravages sur la santéphysique, psychique, psychologique sur les être humains, et notamment les plus jeunes ", a poursuivi le secrétaire général de l'UMP."Je demande que ce débat soit immédiatement tranché et arrêtépar Hollande, si ce n'est pas le cas, je lance à partir de demain à lafois une campagne de pétition et un appel à témoignages de tous les parents, afin que nos dirigeants socialistes se rendent un peucompte de ce qu'ils sont en train de dire ", a-t-il ajouté sur France Info."C'est une responsabilité très grave que prend monsieur Peillon : il met en cause la santé de nos enfants, de nos jeunes""On imagine que parce qu'on va légaliser le cannabisil n'y aura plus de problème de trafic de drogue dans les quartiers, c'est unefausse solution, mais c'est aussi une responsabilité très grave que prendmonsieur Peillon sur ce sujet : il met en cause la santé de nos enfants, denos jeunes ", a-t-il poursuivi.Jean-François Copé est également revenu sur le budget 2013, "c'est une erreur stragégique majeure qui a étécommise en matraquant fiscalement les acteurs économiques, que ce soit les ménages, les artsians, les professions libérales ". "En quatre mois, toute l'économie est bloquée car personnene sait s'il peut consommer, investir ou embaucher ", a-t-il ajouté. "Le vrai sujet ce n'est pas seulement de réduire le déficitmais de s'occuper de la compétitivité de la France " a-t-il répété une nouvelle fois.