Bruno Le Maire sur le duel Copé-Fillon : "Et la démocratie de notre famille ?"
Candidat déclaré à la présidence de l'UMP, Bruno Lemaire juge sur France Info que "rien n'est fait pour
aider les petits candidats qui ont des idées a apporter ". "Ce qui compte ce n'est pas ma personne, mais un certain
nombre de convictions que je mets sur la table, des positions neuves et radicales ", a indiqué l'ancien ministre de l'Agriculture de Nicolas Sarkozy. "J'ai proposé que nous soyons le parti qui interdit le cumul des mandats, et limite le nombre de mandats nationaux à trois ", indique-t-il.
"C'est totalement inéquitable car vous avez les candidats qui ont accès aux fichiers et ceux qui n'ont pas accès... "
"Si nous avons seulement un duel Cope-Fillon, quel que soit le respect que j'ai pour ces deux personnes, que vont dire les Français ? Qu'est-ce que ça veut dire pour la démocratie de notre famille ? " interroge-t-il.
"C'est totalement inéquitable car vous avez les candidats qui ont accès aux fichiers et ceux qui n'ont pas accès... ", en référence aux fichiers des militants UMP. Les détracteurs de Jean-François Copé l'accusent de faire campagne avec les moyens du parti, dont il est secrétaire général.
Bruno Lemaire a précisé sur France Info qu'il avait actuellement 3.000 parrainages : "ce n'est
quand même pas rien, j'ai une trentaine de parlementaires derrière moi, un
projet politique complet de renouveau, ça mérite d'etre défendu et débattu ".
"Le centre doit faire partie du parti"
"Je propose que le parti marche sur deux jambes, droite et centre. Moi j'estime que le centre doit avoir plus d'autonomie, mais à l'intérieure de l'UMP. D'autres proposent d'avoir des courants au sein du parti, il faut qu'on en débatte ", a indiqué Bruno Le Maire.
François Hollande propose des "solutions du passé"
"Les socialistes sont en train d'échouer tout le monde a
compris que François Hollande n'a pas de vision pour ce pays et pas de solution pour la
crise économique et sociale " juge l'ancien minstre de l'Agriculture. Contrats de génération ? Contrats d'avenir ? "Des dépenses publiques considérables ", juge-t-il, "tout ça pour éviter de poser les vrais sujets, il faut libérer les forces de production du pays, François Hollande s'obstine à reprendre les solutions du passé ", selon lui.
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