"Les enquêtes qui convergent et maintenant les mises en examen montrent qu'il y a un très fort soupçon d'une manœuvre organisée au seinmême de l'Etat, une manœuvre concertée, réfléchie, voulue, approuvée pour qu'ondétourne une somme colossale, plus de 400 millions d'euros pour l'apporter auxfins que vous savez" a affirmé François Bayrou.Et il fait part de ses certitudes : "C'est une affaire préparée et vouluede très longue main. La deuxième c'est que cette affaire ne pouvait pas seréaliser dans qu'il y ait approbation ou même inspiration par le sommet de l'Etaten France. Il n'y a personne en France connaissant l'Etat qui puisse soutenir que ça n'a pas été approuvé auplus haut de sommet de l'Etat, sans que le président de la République lui-même aitdonné son approbation, son feu vert."Pourquoi?* Il refuse de répondre à cette question. Mais il estime que cette affaire sera "l'une des plus graves de la Ve République". * Il affirme donc que l'Etat a le devoir de remettre en cause la sentencearbitrale, "de faire un recours"