Cet article date de plus de douze ans.

Arnaud Montebourg : "Le 100% français n'existe plus"

Invité de France Info, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg est revenu sur son apparition controversée en Une du Parisien Magazine où il posait en marinière Armor-Lux. "Il faut défendre le made in France", a-t-il martelé. Le ministre du Redressement productif est également revenu sur une mondialisation "scandaleusement déloyale", une nouvelle relation avec les entreprises et le dernier plan social : Petroplus.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (©)

"Le consommateur a un second droit de vote :
celui d'acheter français"
, a expliqué Arnaud Montebourg, justifiant son
apparition en Une du Parisien Magazine qui a beaucoup fait parler. On l'y voit
posant en marinière Armor-Lux avec un mixeur Moulinex ou une montre Herbelin.  

"Il faut encourager ces entreprises" , a-t-il
martelé. Interrogé sur le fait que ces produits n'étaient pas complètement
fabriqués en France, notamment les montres, le ministre a rétorqué : "Cela
n'existe plus le 100% français. Il existe un label qui garantit 51% de
fabrication française"
.

Il a ensuite défendu sa vision de son action : "Nous
devons reconquérir filière par filière. La France a des atouts, défendez-les et
cessons de nous tirer dessus nous même"
.   

Il a défendu sa vision de l'entreprise en proposant un  "donnant-donnant : baisse des charges
patronales contre investissements dans l'entreprise".

Arnaud Montebourg est ensuite revenu sur les gaz de schiste
et son exploitation. Le ministre avait soulevé un tollé en expliquant que le
nucléaire était une "filière d'avenir" et qu'il "fallait
poser la question de l'exploitation des gaz de schiste"
. Il précise : "Nous avons besoin de connaître, il faut évaluer cette exploitation. Le président
de la République a fixé la ligne. Le débat est tranché."

Enfin, Arnaud Montebours est revenu sur le dernier plan social en date :
Petroplus. "L'État fait beaucoup" , a-t-il assuré. "Nous ne
pouvons pas nous substituer aux repreneurs. Nous sommes repartis en chasse.
Nous travaillons sur d'autres solutions."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.