Arbitrage Tapie : François Bayrou pointe le "cœur de l'Etat"
"Ce n'est pas Bernard Tapie la question ", a affirmé François Bayrou dans l'affaire de l'arbitrage Tapie-Crédit Lyonnais, "c'est au cœur de
l'Etat dans ces plus hautes responsabilités qu'on a mis en place une organisation, un scénario, pour que
l'argent public soit ainsi transféré à une personne privée. C'est sans exemple
dans l'histoire de la République. Le travail de la justice va nous permettre
d'éclaircir cette affaire. "
Et quand le président du MoDem parle du "coeur de l'Etat ", il parle du président de la République, car selon lui :
"Il est impossible sous la Ve République qu'une
décision de cet ordre soit prise sans que le président de la République donne
son accord et probablement son impulsion."
François Bayrou qui reste prudent sur ce qui pourrait expliquer cette éventuelle décision de Nicolas Sarkozy : " Bernard Tapie avait du poids sur ce qui se passait dans l'Etat à cette
époque. "
Contre le chômage : une* politique "d'urgence* "
"Il faut que désormais les responsables de l'Etat disent nous
sommes devant dans une situation d'urgence. Il faut que nous mettions en place tous les moyens
nécessaires pour que les seuls créateurs d'emplois possibles, c'est-à-dire les
entreprises, soient soutenues ".
Et le président du MoDem de demander que soit mis "de l'ordre dans le labyrinthe de notre droit, des assurances pour la fiscalité,
une sécurité dans le long terme... " Selon lui " c'est de la survie du pays qu'il s'agit ".
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