Anne Hidalgo : "Ma porte est ouverte au rassemblement"
Une campagne précoce
Anne Hidalgo est en campagne depuis presque un an. Celle qui
brigue la mairie de Paris en 2014 justifie ce départ précoce "pour
rassembler ma famille politique et pour rencontrer les Parisiens ". Grâce à
ces rencontres, la candidate socialiste aux élections municipales parisiennes va élaborer
un projet pour la ville qu'elle espère dévoiler bientôt.
Ses partenaires à gauche sont pour le moment divisés. Mais
l'actuelle Première adjointe est assez confiante, " les Verts n'ont aucune
envie de voir la droite parisienne sévir dans cette ville...Sur le deuxième tour
nous serons ensemble pour porter un projet progressiste, écologiste et de
gauche ."
Le Parti communiste n'a pas encore décidé s'il menait ou non
une liste en son nom. Mais pour Anne Hidalgo, les choses sont claires :
"Ma porte est ouverte à ce rassemblement " assure-t-elle.
La droite parisienne
Selon Anne Hidalgo, la droite parisienne préfère être agressive plutôt que d'assumer
un projet . "Je ne serai pas du côté de
l'agresseur mais je ne me laisserai pas marcher sur les pieds "
prévient-elle. Elle dit laisser à la droite sa politique pro-voiture, elle souhaite,
pour sa part, diminuer encore plus la circulation automobile dans la ville.
"La mobilité, ce n'est pas que la voiture individuelle "
explique-t-elle.
L'élue parisienne fait un certain nombre de propositions notamment
concernant la voiture électrique : poursuivre Autolib', mettre en place le
stationnement gratuit et enfin permettre à ce type de véhicules d'emprunter les
couloirs de bus.
Paris Métropole
La première adjointe revient sur le débat des parlementaires
au sujet des métropoles. Elle avoue qu'elle était partisane d'un périmètre plus
large mais qu'il fallait trouver un compromis.
"On est au pied du mur. Cette métropole, qui va
comprendre Paris et les départements de petite couronne, va avoir des pouvoirs
notamment pour pouvoir agir sur la question du logement... On doit absolument construire
beaucoup plus de logements ". Anne Hidalgo revient sur l'idée d'équilibrer le logement
social et le logement en accession.
La métropole sera à ses yeux l'instance de gouvernance
où ce type de décision pourra être prise.
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