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Alain Juppé "dément formellement les propos" prêtés par Paris Match

Alors que l'hebdomadaire révèle que l'ancien ministre est prêt à concourir pour la présidence de l'UMP en laissant pour l'instant Jean-François Copé et François Fillon "s'écharper", Alain Juppé "dément formellement" les mots qu'on lui prête dans Paris Match.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Leadership de l'UMP

La bataille pour le leadership de l'UMP a commencé entre Jean-François Copé et François Fillon. Paris Match affirme qu'Alain Juppé est prêt à briguer la présidence du parti majoritaire, laissant les deux rivaux "s'écharper" et estimant aussi que, lui, est le plus "capé" pour cette fonction.

Ce matin, le maire de Bordeaux affirme sur France Info : "Je déments formellement ces propos ; je ne me retrouve absolument pas dans cet article de Paris Match, même dans les mots qu'on me prête ; on me fait dire que je suis +capé+, je crois que je n'ai jamais utilisé ce mot [...] le mot +capé+ n'est pas dans mon vocabulaire" . Et Alain Juppé d'ajouter que ces propos prêtés par Paris Match sont "en parfaite contradiction" avec ce qu'il tente de faire depuis l'élection présidentielle, à savoir tenter de rassembler l'UMP pour gagner les élections législatives. Et le maire de Bordeaux de conclure : "On verra bien au mois de novembre ce qui se passe" . (C'est en novembre que se tiendra le congrès de l'UMP qui désignera le nouveau patron du parti).

Syrie : "La mission Annan est un échec"

Alors que les massacres se poursuivent en Syrie, l'ancien ministre des Affaires étrangères reconnait que "ce qui se passe en Syrie est une de (ses) plus grandes frustrations" car, dit-il, "nous ne sommes pas arrivés à faire en sorte que la communauté internationale arrête ce massacre" . Pour Alain Juppé, "il faut que la communauté internationale accentue la pression" avant d'ajouter : "Il est évident aujourd'hui que la mission de Kofi Annan est un échec" .

Et au sujet des pays qui refusent de condamner le régime syrien, Alain Juppé affirme que "la Russie ne peut pas continuer à cautionner soutenir un régime qui massacre des enfants et des femmes" . Alors que François Hollande reçoit demain le président russe Vladimir Poutine, Alain Juppé pense malgré tout "que les Russes sont prêts à bouger". 

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