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Accord de Bruxelles : "Un petit pas en avant", selon Alain Juppé

L'ancien ministre des Affaires étrangères relativise l'accord conclu la nuit dernière entre les dirigeants de la zone euro. Par ailleurs, Alain Juppé estime que "le gouvernement n'a pas le choix" quand les lettres de cadrage des ministères sont marqués du sceau de la rigueur.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
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Accord européen   

Alors que les dirigeants des pays de la zone se sont mis d'accord sur des mesures de stabilisation financière la nuit dernière, Alain Juppé estime que c'est "un petit pas en avant [...] cela va dans la bonne direction" . Mais pour l'ancien ministre des Affaires étrangères, "il y a encore beaucoup à faire pour progresser vers une véritable union bancaire, une véritable union budgétaire, une véritable union politique". 

Rigueur gouvernementale

Jean-Marc Ayrault a envoyé les lettres de cadrage aux différents ministères. L'heure est l'austérité. Pour Alain Juppé, "le gouvernement n'a pas le choix [...] j'imagine la surprise, pour ne pas dire la déception, de ceux qui avaient cru que le changement c'était maintenant" , glisse-t-il au passage. Avant d'ajouter : "Le fait de créer 65.000 emplois de fonctionnaires dans certains ministères (Education) va rendre les choses très très très très difficiles dans les autres".

Leadership de l'UMP

La compétition pour la direction de l'UMP se poursuit entre Jean-François Copé et François Fillon. Alain Juppé le déplore : "Je trouve cette compétition [...] à la fois inutile et dangereuse [...] elle risque de nous diviser au moment où l'UMP devrait au contraire se rassembler pour faire son travail d'opposition".
Pour lui, 2017 (la prochaine élection présidentielle) est dans déjà dans les esprits. Et il rappelle : "J'ai pris position pour que nous organisions en 2016 des primaires ouvertes qui nous permettront le moment venu de désigner notre champion aux élections de 2017". Interrogé sur le fait de savoir s'il serait présent dans cette primaire, Alain Juppé répond : "Je n'y serai pas et ce n'est pas la question d'aujourd'hui".

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