Stéphane Le Foll : "Le problème de la France, c'est qu'on n'est jamais content"
Invité ce mardi matin de France Info, Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement, rappelle après les annonces de François Hollande sur l'emploi "qu'il y a une voie, un modèle social à préserver, mais il faut qu'on soit capable de l'adapter ."Ces annonces pour lutter contre le chômage ont été critiquées par certains.
Le problème de la France c'est qu'on n'est jamais content. Il n'y a pas de quoi être ravi, mais il n'y a pas de quoi être constamment ne jamais être content, et ne jamais accepter que de temps en temps on trouve des voies qui sont des voies de compromis entre des intérêts divergents mais nécessaires, ceux des salariés et ceux des entreprises ."
Après les annonces de François Hollande, la gauche de la gauche a reproché au chef de l'Etat de vouloir faciliter les licenciements. "Ne dites pas que ce sont des partenaires. Quand on a des partenaires comme ça, il faut savoir où sont ses adversaire s," a réagi Stéphane Le Foll.
"Raffarin avec nous ? Ce sont des histoires qu'on raconte aux enfants "
Stéphane Le Foll a aussi réagi à la proposition de Jean-Pierre Raffarin (Les Républicains) de faire "un pacte républicain contre le chômage". "Jean-Pierre Raffarin avec nous ? Ce sont des histoires qu'on raconte aux enfants, c'est Le Petit Prince ", a-t-il déclaré. "Il fait des annonces, mais après il ne dit plus rien, il attend les propositions et il critique. Son sujet, ça va être de faire un choix d'ici 15 jours pour la primaire à droite. Il ne faut pas qu'on se trompe " a prévenu le ministre de l'Agriculture.
Déchéance de nationalité/PS : "Ce n'est pas la chienlit, c'est le débat "
Le porte-parole du gouvernement est revenu sur la déchéance de nationalité alors que le bureau politique du PS n'a pas arrêté de position lundi soir. "Ce n'est pas la chienlit, c'est le débat. Sur ce débat, il y a des précautions à prendre. Sommes-nous Français quand on n'a plus envie de partager le destin des Français ? Non ." "Le droit du sol n'est pas remis en cause ", a insisté Stéphane Le Foll. "Ceux qui naissent en France sont Français, faut-il qu'ils aient envie de partager un destin. Pour les binationaux, il ne s'agit pas de stigmatiser ."
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