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Sivens : Marion Maréchal-Le Pen veut "la dissolution des groupes d'extrême gauche"

Que faire du barrage de Sivens ? Poursuivre ou stopper sa construction ? Invitée de France Info, la députée Front national du Vaucluse veut "une remise à plat". Et surtout, elle aurait aimé la "dissolution des groupuscules d'extrême gauche". Selon elle, "la politique de l'émotion a conduit à des réponses inadaptées".
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

"Je ne crois pas qu'il faille renoncer à ce projet de barrage" , estime Marion Maréchal-Le Pen. La députée Front national du Vaucluse était l'invitée de France Info ce lundi matin. L'occasion de revenir largement sur ce projet de barrage, à Sivens. Et bien sûr sur les incidents de la semaine dernière.

Sur le projet, "il faut une remise à plat". "C'est à l'Etat de décider de grands projets" . Et de poursuivre : "cette affaire est triste, mais il aurait fallu dissoudre les groupuscules d'extrême gauche" . L'idée n'est pas novatrice, elle est mise en avant par le FN depuis le drame. "J'en veux au ministre de l'Intérieur : la politique de l'émotion a conduit à des réponses inadaptées" .

Puisque l'on parle de l'Etat, et que l'on est à mi-mandat, que penser de l'action de François Hollande ? Pas grand-chose, selon elle : "chaque fois qu'il prend la parole c'est pour dire qu'il ne tiendra pas compte de ce que les Français lui disent" . Et d'enfoncer le clou : "Nous constatons tous que le président agit plus comme un préfet de l'UE que comme un président".

A propos du congrès du Front National, prévu à la fin du mois - et puisqu'il est beaucoup question d'un éventuel changement de nom -, l'opinion de Marion Maréchal-Le Pen est toute faite : "le moment est assez inopportun, mais je n'ai pas de tabou" .

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