Sarkozy veut prendre de la hauteur
_ Pas inutile dans la perspective de 2012 estime le député UMP Alain Gest : "c'est difficile de nier qu'il a la carrure pour représenter la France à l'étranger et défendre ses intérêts".
Cet activisme international devrait se poursuivre dans les semaines qui viennent
Avec notamment un déplacement à Tbilissi dans son costume de sauveur de la Géorgie ou encore le sommet du G20 à Cannes début novembre.
L'étoile internationale du président n'a pas toujours brillé
Le début de l'année notamment a été plus terne pour le Chef de l'Etat. Accusé par l'opposition d'avoir tardé à soutenir les révoltes tunisiennes et égyptiennes. Il a certes été applaudi pour son action en Libye, mais ça ne fera pas tout oublier rappelle le sénateur socialiste David Assouline : "il y a eu du gâchis ; on oublie pas aussi que c'est sous cette présidence qu'on accueilli de façon somptueuse M. Kadhafi, le dictateur à Paris ; on mettra dans la balance tous les discours qui ont affaibli l'image de la France sur +l'homme africain+ comme sur les Roms et et les étrangers".
Le bilan international pèsera vraiment en 2012 ?
Peser peut-être, être primordial sans doute pas. Ce sont généralement avant tout les questions intérieures qui font une élection. Mais pour Gaël Sliman, directeur de l'institut BVA, Nicolas Sarkozy n'a plus vraiment le choix : il a trop déçu sur le chômage ou encore sur le pouvoir d'achat : "la situation nationale et internationale est préoccupante ; alors, c'est tout l'enjeu de Nicolas Sarkozy pour l'année qui vient, d'essayer de convaincre les français que la situation est très angoissante et très grave et que lui seul peut nous protéger".
Pour qu'il soit crédible, en "président protecteur" des tourments internationaux, il faudra parvenir à mettre un pied hors du bourbier de la crise de la dette dans laquelle l'Europe s'enlise depuis des mois.
En bref
Dominique de Villepin quitte la présidence de son parti.
Alors que le parquet général a confirmé hier sa relaxe définitive dans l'affaire Clearstream, l'ancien Premier Ministre lâche la tête de sa formation République Solidaire "pour se consacrer à une politique de rassemblement national" explique-t-il "en dehors de toute responsabilité partisane".
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