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Roms : Marine Le Pen dénonce le "défaut d'humanité" du maire de Champlan

Invitée de France Info, la présidente du Front national a critiqué l'attitude du maire de Champlan qui a refusé d'inhumer un bébé rom. Un "bien triste affaire" a-t-elle dit. Elle a aussi commenté l'arrivée de centaines de clandestins en Italie.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (© Radio France)

 "Quand la bureaucratie fait perdre le sens de la compassion" : c'est ainsi que Marine Le Pen a commenté ce lundi matin l'affaire de Champlan. "Evidemment " qu'elle aurait accepté d'inhumer ce petit bébé rom. "Pour le coup c'est une erreur de la part de ce maire qui est dramatique. C'est un défaut d'humanité".

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Migrants : "il faut arraisonner les cargos et les ramener à leurs points de départ"

"Ce n'est que le début" dit la présidente du Front national à propos de l'arrivée de centaines de "pauvres migrants " qui "risquent leur vie " sur les côtes italiennes. "Le problème c'est qu'on met en place une politique incitative à l'émigration clandestine".  Selon Marine Le Pen, "il faut arraisonner les cargos et les ramener à leurs points de départ et non pas à leurs points d'arrivée". 

Elle s'est dite "effondrée" par l'affaire du réveillon qui aurait rassemblé de jeunes FN et de jeunes UMP : "Je suis effondrée de voir des responsables de grands partis politiques s'abaisser à commenter un réveillon de vingt étudiants. Ceci démontre un sectarisme inouï et surtout l'effondrement de la politique telle que je la conçois. C'est le règne du dérisoire. On est tombés bien bas".

Enfin sur François Hollande qui "assume la responsabilité" des chiffres du chômage,  Marine Le Pen a parlé d'une "lapalissade ", "quoiqu'il assume un tout petit peu. La réalité c'est qu'il s'est mis lui-même dans la situation de subir les conséquences de la politique européenne".

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