Cet article date de plus de neuf ans.

Raffarin accuse le gouvernement d'être "à côté de la plaque" sur l'emploi

Invité ce mardi de France Info, l'ancien Premier ministre a affirmé qu'il jugeait "sévèrement l'attitude du président de la République depuis le 11 janvier". Pour lui rien n'a été fait "pour prolonger l'unité nationale".
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

 "Je juge sévèrement l'attitude du président de la République depuis le 11 janvier. Qu'a-t-il proposé pour prolonger l'unité nationale. Des leaders de l'opposition ont tendu la main.  Moi je veux bien être autour d'une table pour aller chercher dans le budget de la France les trois milliards qu'il faut pour notre Défense nationale parce qu'aujourd'hui on envoie de plus en plus nos soldats au front avec de moins en moins de moyens. Il faut une volonté nationale. On peut les trouver dans le budget. Là il y aurait l'occasion de lancer une initiative républicaine" a déclaré Jean-Pierre Raffarin.

"Le chômage n'est pas la priorité de notre pays aujourd'hui"

Au contraire, selon l'ancien Premier ministre, "nous voyons que d'un côté on continue comme avant. Les ministres font leur voyage sur le terrain en disant que 'tout va bien'. Et en ce qui concerne l'emploi, il y a une sorte de provocation avec la loi Macron. On est à côté de la plaque. Ce qu'il faut faire c'est baisser les barrières à l'emploi ". Et il moque "la belle idée qu'il a entendue ce matin sur France Info ", celle d'indemniser les salariés qui viendraient travailler à vélo. "Cela fait des charges encore pour les entreprises, ça empêche les chômeurs d'entrer dans l'emploi. Il n'y a pas une politique contre le chômage, il y a une politique qui cherche à flatter les salariés. Et on choisit les salariés plutôt que les chômeurs. Je dis clairement et sévèrement : le chômage n'est pas la priorité de notre pays aujourd'hui".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.