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Nicolas Dupont-Aignan : "Je serai au second tour" de la présidentielle 2017

Nicolas Dupont-Aignan, président du parti Debout la France, a expliqué mercredi sa candidature à la présidentielle de 2017 car "la situation du pays est grave. Il y a urgence absolue à proposer une autre offre politique".
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 10 min
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Nicolas Dupont-Aignan, président de "Debout la France" et député de l’Essonne, a annoncé mardi sa candidature à l'élection présidentielle. "Je serai au second tour ", a-t-il prédit sur France Info mercredi matin. "Je ne fais pas ça pour faire de la configuration, je ne fais pas ça pour me vendre. Je ne me suis jamais vendu ", a-t-il ajouté.

"Je crois que notre pays affronte une des plus graves crises de son histoire, désordre, injustice. Je veux être le président de l'ordre et de la justice ", a-t-il précisé. Selon le député, "la situation du pays est grave, il y a une urgence absolue à présenter une autre offre politique. Les Français vivent depuis beaucoup d'années dans un piège mortel. Soit on continue avec des gens incompétents, incapables, qui nous ont gouvernés depuis 30 ans, gauche-droite, droite-gauche, soit on part avec un parti, qui ne gagne jamais, c'est le Front national ." 

Nicolas Dupont-Aignan a détaillé certaines de ses propositions comme "baisser les charges sur les salariés ". "Je veux baisser d'un tiers les cotisations sociales qui sont sur la feuille de paie de chaque salarié. 40 milliards en moins. Cela permettra une augmentation du salaire net de 10 % qui va alimenter la consommation, remplir les carnets de commandes de nos entreprises ", a-t-il expliqué. Une mesure qu'il qualifie de "raisonnable ", financée "par la relance de l'activité, par la lutte contre l'assistanat, les fraudes, la grande fraude fiscale ."

Dupont-Aignan veut "l'arrestation préventive des 250 djihadistes de retour de Syrie "

Nicolas Dupont-Aignan a estimé que le gouvernement "ne prend pas les mesures qui s'imposent ' contre le terrorisme. "Le gouvernement nous dit tous les jours que la menace est là mais, ne prend pas les mesures qui s'imposent ", a-t-il regretté. Le député a préconisé un "vrai contrôle des frontières. Aujourd'hui, nos frontières ne sont pas contrôlées correctement ".

 

Le candidat à la présidentielle de 2017 a souhaité "l'arrestation préventive des 250 djihadistes de retour de Syrie ". Pour les "éloigner sur un territoire lointain. Je parlais de Kerguelen, puis du bagne. Je considère qu'on ne peut pas prendre le risque d'avoir des bombes volantes sur notre sol ". "Je ne comprends pas comment le gouvernement peut dire d'un côté il y a 250 djihadistes de retour de Syrie qui sont dangereux et de l'autre les laisser en liberté. Ce n'est pas cohérent ", a-t-il ajouté.

Cardinal Barbarin : "C'est sa conscience qui doit lui dicter ce qu'il a à faire "

Alors que la cardinal Philippe Barbarin a nié mardi avoir couvert des actes de pédophilie dans son diocèse de Lyon, Nicolas Dupont-Aignan a estimé que "c'est sa conscience qui doit lui dicter ce qu'il a à faire ".  "Moi je souhaite deux choses dans cette affaire. Que la vérité l'emporte car on ne peut jamais mettre ces drames sous le tapis. La vérité doit l'emporter. Mais en même temps je ne veux pas qu'on salisse toute l'église de France ", a expliqué le député de l'Essonne.

"On a un très grand pape qui fait le ménage au Vatican. Je voudrais qu'on garde mesure. D'un côté une très grande fermeté et de l'autre, ne pas salir l'église de France ", a ajouté Nicolas Dupont-Aignan.

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