Les lobbys à l'assaut du budget 2013
Les jeunes entrepreneurs, les médecins, les collectionneurs d'art...La liste est trop longue pour tous les citer mais ce qui est sur, c'est qu'ils vont tous tenter d'influencer l'assemblée nationale dans les semaines qui viennent pour corriger le texte qui a été validé hier en commission de finances. Un lobby a réussi son coup médiatiquement pour l'instant, c'est celui auto-baptisé des pigeons. Ces entrepreneurs qui ne voulaient pas d'un alignement de la fiscalité du capital sur celui du travail quand ils revendent leurs entreprises. Le député UMP Bernard Debré n'en revient toujours pas.
Le coup des pigeons a agacé le mot est faible un grand nombre de députés socialistes. Le rapporteur général du budget, Christian Eckert.
Sauf que pour pas mal de députés PS, le gouvernement avec cette affaire de pigeons a ouvert le couvercle. Un député croisé dans les couloirs de l'Assemblée hier s'agaçait de voir à quel point le lobbying fonctionne. Ce député est d'autant plus énervé qu'il constate que quand un parlementaire PS veut déposer un amendement "ça fait toute une histoire".
Mais il n'y a pas que les pigeons qui veulent se faire entendre. Des médecins des spécialistes veulent aussi tenter leur chance. Si bien que Marisol Touraine, la ministre de la santé a tenté de les remettre à leur place hier matin.
Le message est clair pour les médecins. Pour la co-présidente du groupe écologiste, Barbara Pompili de toute façon les lobbys doivent rester à leur place c'est-à-dire aux portes de l'Assemblée.
Et hier les députés ont modifié le projet du gouvernement. Ils ont ajouté au calcul de l'ISFde l'impôt de solidarité sur la fortune les œuvres d'art de plus de 50.000 euros. On se donne rendez-vous si vous voulez dans quelques jours et on peut même parier. Cette taxation ne restera pas en l'état.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.