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Le Foll accuse Sarkozy et Le Pen de "faire peur" avec les réfugiés

Invité ce vendredi matin de France Info, le porte-parole du gouvernement n'a pas cherché à "minimiser" les chiffres du chômage. Il a aussi répondu à Nicolas Sarkozy et à Marine Le Pen sur les réfugiés : "Il n'y a pas de suspicion d'invasion".
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
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 "Il faut arrêter de prendre ces sujets-là avec une mise en perspective de l'angoisse et de la peur" a déclaré Stéphane Le Foll interrogé sur les 30.000 réfugiés que la France va accueillir selon Manuel Valls. "Pour que la solidarité s'exerce, il faut qu'il y ait une responsabilité partagée, pour que chacun en prenne sa part. C'est l'accord qui a été passé sur la répartition de ces demandeurs de droit d'asile. 30.000 c'est un chiffre à relativiser. On n'est pas du tout dans une situation d'invasion comme certains le laissent penser. Car certains font de la politique et veulent faire peur, Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy, certains à droite. Et nous il faut qu'on soit cohérent et clair vis à vis des Français. Il n'y a pas cette suspicion d'invasion. Il y a une maîtrise d'un flux et le respect des principes de l'Europe et de la République".

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Stéphane Le Foll a aussi répondu à Emmanuelle Cosse qui demande l'interdiction du diesel après les révélations sur les pratiques de Volkswagen. "Considérer qu'il y a qu'une mesure à prendre, c'est l'interdiction, c'est ce qu'il y a de plus facile à dire, mais c'est pas ce qui permet la solution.

Enfin le ministre de l'Agriculture s'est dit "en colère " après la décision de l'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne de renoncer au prix minimum de 1,40 euro le kilo. "Parce que les producteurs de porcs avaient demandé à ce qu'on revalorise leur prix compte tenu de la difficulté dans laquelle ils étaient, on avait trouvé un accord commun entre les producteurs, les industriels et la grande distribution. Là, c'est l'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne qui a demandé à ce que le prix baisse. A partir de là, chacun assumera ses responsabilités."

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