La campagne passe par le Parlement
Il y a les
textes déjà prévus : exécution des peines, simplification du droit, statut
pénal du chef de l'Etat, plafonnement des dépenses de campagne et ceux qui ont
été fraîchement ajoutés : l'organisation du droit de grève dans le transport
aérien et la négation des génocides. Mais aussi les invités de toute dernière
minute : un projet de loi de lutte contre le chômage qui pourrait découler du
sommet sur l'emploi et surtout la TVA sociale et la taxe sur les transactions
financières. Bref, il y a embouteillage alors que la session parlementaire devait
se terminer le 22 février.
Débordera, débordera pas ? Réponse peut-être ce matin avec la conférence des Présidents qui fixe l'ordre
du jour de l'Assemblée. Les députés pourraient siéger deux semaines de plus,
jusqu'au 8 mars. Un atterrissage parfait pour Nicolas Sarkozy qui souhaite se
déclarer le plus tard possible.
En bref : Nicolas Sarkozy et
François Hollande dévissent dans les sondages
Ils perdent tous les deux 7
points, mais dans deux enquêtes différentes. La première - un sondage LH2 pour
le Nouvel Observateur - mesure la côte de popularité du chef de l'Etat qui ne
recueille que 30% d'opinons positives, son plus bas niveau depuis le début du
quinquennat. La seconde, réalisée par BVA pour le Parisien, concerne les
intentions de vote au premier tour. Et là, c'est le socialiste qui est en chute
libre : -7 points aussi donc, avec une estimation de 28% des voix. L'écart se
ressert avec Nicolas Sarkozy crédité lui de 24% des suffrages. Mais François
Hollande l'emporterait toujours largement au second tour : 57% contre 43 pour
le Président sortant.
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