L'élection interne à l'UMP remise en question
Et d'abord, faisons un peu d'archéologie politique. Ca ne nous emmène pas trop loin, c'était le 17 décembre dernier : "
Jean-François Copé enterrait la hache de guerre, il fumait le calumet de la paix. On peut continuer les métaphores comme ça tant l'UMP avait alors pris des airs de western. Et la clé de voûte de l'accord trouvé avec François Fillon, c'est cette nouvelle élection en septembre. Mais maintenant que le temps a érodé les tensions certains s'interrogent, comme Luc Châtel, proche de Jean-François Copé : "
Le problème, c'est que pour se mettre d'accord, basiquement, il faut être deux. François Fillon, qui doit annoncer en juin s'il est candidat ou non à la présidence de l'UMP n'a encore rien dit. Et en entendant cette proposition, les fillonistes sont pris de démangaisons, comme l'ex-député du groupe Rassemblement UMP, Dominique Dord : "
Une élection reportée ?
C'est une sorte de troisième voie à l'UMP. Et c'est Laurent Wauquiez qui l'évoque haut et fort : une élection, mais pas en septembre. Plutôt après les municipales et les européennes de 2014. Le député Hervé Mariton qui travaille à la reconstruction du projet politique de l'UMP est d'accord. Mais à une condition : "
Et pour la trésorière nationale de l'UMP, Catherine Vautrin, clairement, il y a d'autres priorités que de dépenser de l'argent pour des élections internes : "
Car le parti, déjà très endetté, a perdu 10 millions d'euros par an d'argent public et est menacé de devoir rembourser 11 millions si les comptes de campagne de Nicolas sarkozy sont invalidés. Ajoutez à celà qu'une élection interne, il y en aura probablement une autre : celle des primaires pour 2017. Et là dessus, tout le monde est à peu près d'accord. Du moins presque tout le monde.
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