Hervé Mariton veut que la droite évite les "tête-à-queue"
Si Hervé Mariton a défendu sur la forme l'intervention de Nicolas Sarkozy pendant les négociations à Bruxelles de l'accord sur la Grèce, "il y avait une réunion du PPE, il était normal qu'il y soit et qu'il intervienne ", il a été plus sévère sur le fond. "Ensuite dans cette crise, nous devons aussi exprimer beaucoup de cohérence. A droite, on a besoin de muscler notre réflexion, d'être plus structuré dans nos propositions, dans notre projet, y compris dans un débat de cette nature pour éviter quelques tête-à-queue et changement de positions. On est sur des enjeux sérieux".
Débat sur la Grèce à l'Assemblée : le "baratin général"
Enfin sur la Grèce, il a confirmé avoir voté non hier lors d'un vote sur l'accord conclu à Bruxelles : "Je suis européen. J'ai voté oui à Maastricht. J'ai voté oui en 2005. Mais j'ai voté non hier parce que je pense qu'il y a trop d’ambiguïtés. Le rebond du gouvernement économique de l'euro n'a pas été engagé solidement. On a eu le baratin général".
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