Fillon, bras armé de Sarkozy
Le premier ministre était hier-soir en meeting à Vertou, prés de Nantes, devant 800 personnes : "Si François Hollande veut se grandir […] il doit dans le contexte aujourd’hui dire clairement que la dépense publique doit baisser dans notre pays".
Dire la vérité, c'est donc le crédo de François Fillon, qui n'a pas toujours été du goût de l'Elysée. Notamment quand le Premier ministre avait parlé d'un "état en faillite" et de la rigueur bien avant tout le monde.
Ces tensions sont bien loin. Aujourd'hui, dans l'entourage de Nicolas Sarkozy, on ne dit que du bien du Premier ministre. L'Elysée reconnaît ainsi implicitement que François Fillon s'est imposé dans la majorité.
Quel avenir pour Fillon ?
Un avenir peut-être à Paris. François Fillon y prépare son parachutage. Mais c'est là qu'il retrouve les vieilles querelles de son parti. Le député de Paris Claude Goasguen s'énerve. C’était le 24 octobre dernier : "ça serait bien que le gouvernement et les hommes d’état s’aperçoivent que Paris est devenue une commune de plein exercice et qu’ils arrêtent de nous balancer des gens qui sont en rupture de circonscription".
Depuis Nicolas Sarkozy a demandé à tout le monde de se calmer. François Fillon a presque réussi l'exploit de rester 5 ans à Matignon d'être le seul Premier ministre d'un Président. Et finalement, atterrir à Paris sera peut-être plus difficile.
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