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Edouard Philippe sur Nicolas Sarkozy : "C'est difficile d'être et d'avoir été"

Le député-maire UMP du Havre qui est un proche d'Alain Juppé était ce jeudi l'invité de France Info. "C'était plié mais ça ne se passe pas exactement comme prévu, d'où une certaine nervosité" a-t-il dit à propos de la campagne pour la présidence de l'UMP.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

 "C'est une campagne qui se passe dans des conditions relativement correctes " a commencé par expliquer Edouard Philippe avant de noter la tension à la fin de la campagne pour la présidence de l'UMP. "Avant que Nicolas Sarkozy ne se déclare candidat, on entendait beaucoup que compte tenu  de son énergie, de son talent, de l'attente qui était censée s'exprimer à son endroit, il allait tout bousculer sur son passage. Bref c'était plié mais ça ne se passe pas exactement comme prévu, d'où une certaine nervosité, peut-être pas chez Nicolas Sarkozy", mais chez un certain nombre de ses soutiens qui pensaient que ce serait plus facile".

Et sur cette campagne plus difficile que prévu il a son explication : "C'est difficile d'être et d'avoir été. C'est difficile après avoir été président de la République, d'avoir eu l'habitude de parler à la fois à l'ensemble des Français et aux dirigeants mondiaux, de se remettre dans la peau de quelqu'un qui fait des salles pour expliquer à des militants ce qu'il compte faire pour un parti."

Les sifflets de Juppé rendent "i ndispensables l'organisation de primaires ouvertes"

Edouard Philippe a aussi commenté sans dramatiser les sifflets pendant le discours d'Alain Juppé au meeting de Nicolas Sarkozy à Bordeaux. "Moi je ne crois ni au traquenard, ni à l'agression mais je pense que ça révèle quelque chose qui est intéressant. Si ça siffle, si ça se tend, s'il n'y a pas véritablement de candidat naturel, ça rend indispensable l'organisation de primaires ouvertes." Des primaires défendues par Alain Juppé.

Enfin sur l'accueil qui va être réservé ce jeudi par les maires de France au Premier ministre Manuel Valls : "Je ne siffle pas parce que ce n'est pas ma nature. Et puis je trouve que siffler un Premier ministre qui vient s'exprimer devant des maires, c'est malvenu. Moi je ne sifflerai pas et j'espère que personne ne sifflera". 

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