Cambadélis dénonce une "impunité pour le Front national"
"A la fin, Marine Le Pen n'aura aucune présidence de conseil départemental ou peut-être une. Il y a un danger c'est l'irrésistible ascension du Front national sur des thèmes qui sont maintenant perturbants pour notre démocratie. Quand on voit que dans soixante départements, il y a des propos homophobes, islamophobes, racistes, antisémites qui sont prononcés. On balaie cela d'un revers de main. Aujourd'hui il y a une impunité pour le Front national. On peut dire ce que l'on veut, faire ce que l'on veut. Etre soutenu par des banques poutiniennes. On peut faire ce que l'on veut au Parlement européen en détournant des fonds pour financer l'ensemble de son appareil politique. Ça n'intéresse personne" a déclaré Jean-Christophe Cambadélis.
Nicolas Sarkozy "court après une base électorale qui se radicalise"
Il a aussi commenté le soutien apporté par Nicolas Sarkozy au maire UMP de Chalon-sur-Saône qui va supprimer le menu de substitution dans les cantines scolaires de la ville, dès lors que du porc était servi. "C'est illustratif de ce qui est en train de se passer, une quasi fusion entre l'extrême droite et la droite extrême. Ce qui amène Nicolas Sarkozy, par exemple, à courir après cette base électorale qui se radicalise. Il y a une situation où toute la société française va à l'extrême droite et ça c'est très dangereux pour notre pays"."
"La gauche doit faire front ensemble"
Le Premier secrétaire du PS s'est aussi adressé aux autres partis de gauche : "Nous avons été trop divisés et nous le sommes encore. La gauche doit faire front ensemble. Je leur demande de l'efficacité, il faut que la gauche soit au second tour. Je ne vois pas ce que la gauche aura à gagner à être éliminé."
Cambadélis répond aux auditeurs de France Bleu et France Info
#LeForum A Perpignan, Joseph, travailleur social : "Est-ce qu'il est normal que des maires puissent détruire des emplois ?"
— France Bleu (@francebleu) March 18, 2015
"Ce n'est pas normal même si nous savons que les collectivités locales sont dans un univers contraint sur le plan budgétaire " a répondu Jean-Christophe Cambadélis. Le Premier secrétaire du PS a aussi été interrogé sur un vote sanction qui pénaliserait notamment les élus locaux.
#LeForum Alain, de Normandie regrette "les élus sortants vont être pénalisés dans leur fief à cause de la politique nationale"
— France Bleu (@francebleu) March 18, 2015
"Il ne faut pas se tromper de colère. On peut être en désaccord avec la politique qui est menée au niveau national. Encore qu'elle produit des résultats. Mais là ce sont des élections départementales, là où la gauche peut être le bouclier social.
#LeForum Pascal (Marseille) "Que comptez-vous faire pour les Français qui ne se reconnaissent plus dans les valeurs de la Gauche ?"
— France Bleu (@francebleu) March 18, 2015
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