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Substances chimiques dans les couches : des progrès, selon Bercy

Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, considère que les fabricants ont tenu "pour l'essentiel, leurs engagements". De nouveaux contrôles auront lieu dans les prochains mois.

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, le 4 septembre 2019 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Les fabricants de couches ont-ils tenu parole ? Ils sont convoqués à Bercy, jeudi 5 septembre, plusieurs mois après des révélations sur les substances chimiques détectées dans les couches jetables

Invitée éco de franceinfo mercredi, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, reconnaît des progrès : "Les fabricants ont tenu, pour l’essentiel, leurs engagements". Les industriels avaient promis de réduire les substances chimiques controversées contenues dans les couches.

La secrétaire d’État l’assure : "Nous avons une première série de contrôles. Rien ne nous conduit à faire une alerte auprès des consommateurs. Mais nous allons continuer ces contrôles".  

Lorsque nous aurons l’ensemble des résultats, début 2020, nous les communiquerons publiquement. Toutes les couches disponibles doivent pouvoir être évaluées.

Agnès Pannier-Runacher

sur franceinfo

Air France va-t-il reprendre Aigle Azur ?  

Depuis le début de la semaine, Aigle Azur est en redressement judiciaire. La deuxième compagnie aérienne française va-t-elle disparaître ? "Chacun doit prendre ses responsabilités", affirme Agnès Pannier-Runacher, pointant à la fois "les actionnaires et les créanciers".

Les candidats à la reprise ont jusqu’à lundi pour se déclarer. Air France, dont l’État est actionnaire, doit-il reprendre Aigle Azur ? "C’est à Air France de faire son appréciation. Il est évident qu’Aigle Azur a quelque chose de très intéressant, des slots, c’est-à-dire des opportunités de faire partir des vols au départ d’aéroports aujourd’hui saturés. Ça a une très forte valeur pour une compagnie aérienne."  

Aigle Azur emploie plus de 1 000 salariés. "Nous, ce qui nous intéresse dans ce dossier, explique la secrétaire d’État, c’est la qualité de l’offre et notamment ce qui sera proposé pour les salariés de l’entreprise".  

Dans l’immédiat, la compagnie a besoin d’argent. Selon le syndicat SNPL, environ 15 millions de trésorerie sont disponibles en Algérie, un pays où Aigle Azur est très implanté. La France peut-elle rapatrier cet argent ? "L'ambassadeur [de France] a fait toutes les démarches possibles pour faire en sorte de travailler sur cette question de trésorerie", répond la secrétaire d’État.

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