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Salles de sport : Philippe Herbette, PDG de Fitness Park, compte "plutôt sur une vraie reprise en septembre"

Le leader du secteur se prépare à la réouverture des salles le 9 juin, avec un protocole adapté contre l'épidémie de Covid-19.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Philippe Herbette, PDG de Fitness Park, était l'invité éco de franceinfo mercredi 12 mai. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Le 9 juin, les salles de sport rouvriront pour tous leurs clients après avoir été fermées pendant plusieurs mois à cause de l'épidémie de Covid-19. Invité éco de franceinfo mercredi 12 mai, Philippe Herbette, PDG de Fitness Park, leader du secteur, avec 250 salles environ, s’y prépare mais compte "plutôt sur une vraie reprise en septembre".  

Un protocole adapté

L'État demande aux salles de respecter une jauge de 50%. Une mesure facile à appliquer, selon Philippe Herbette : "Tous nos clients badgent, donc on connaît en permanence et à chaque instant le nombre de personnes qui s’entraînent dans nos clubs."  

Le masque sera-t-il obligatoire ? "Nous allons poursuivre ce que nous avons déjà mis en place : le masque est obligatoire, il peut être descendu pendant l’effort, car il y a plusieurs mètres de distance entre chaque adhérent qui s’entraîne", explique le PDG de Fitness Park. Les cours collectifs, en revanche, ne reprendront pas pour l’instant. Philippe Herbette insiste aussi sur les nombreux nettoyages "avec des virucides longue durée" : "Si vous éternuez sur une machine, c’est détruit instantanément."  

Des aides peu adaptées ?  

Fitness Park emploie environ un millier de personnes, et a subi la crise de plein fouet. "On a largement augmenté notre dette, car il a bien fallu continuer à payer les salariés qui n’étaient pas au chômage partiel. Nous avons aussi des loyers très importants : plus de 25 000 euros par mois et par club." En 2019, le chiffre d’affaires du groupe dépassait 200 millions d’euros : "On en a perdu 50% à 60%", révèle Philippe Herbette.

Le gouvernement vient d’annoncer un maintien des aides, de manière dégressive, pour les entreprises sinistrées, notamment les salles de sport. "C’est mieux que rien", estime le dirigeant, qui regrette notamment que ces aides soient "insuffisantes" pour son secteur. "La situation financière va rester très tendue", estime-t-il. Des salles vont-elles mettre la clé sous la porte ? "Oui, des indépendants, très probablement", répond Philippe Herbette.        

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