Cet article date de plus de deux ans.

Retraites : pour le président de la CPME, Emmanuel Macron "doit avancer" sur la réforme

François Asselin, le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, souhaite aussi discuter des modalités du projet du président réélu. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 7 min
François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), invité de franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

C’est un chantier majeur du nouveau quinquennat. Réélu, Emmanuel Macron veut à nouveau réformer les retraites, deux ans après la suspension de son précédent projet. Le chef de l’État souhaite porter l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans, malgré l’opposition des syndicats de salariés. Invité éco de franceinfo lundi 25 avril, François Asselin, le président de la CPME souhaite que la réforme aille à son terme. Selon lui, Emmanuel Macron "doit avancer".  

"Il doit avancer parce que c’est un marqueur de sa campagne et que ce sera un marqueur de son quinquennat", estime le président de la CPME. "Imaginons qu’il recule dès le démarrage de cette réforme. Ce serait un signe très négatif pour la suite de son quinquennat. Il faut qu’il arrive à faire passer cette réforme", poursuit le représentant des petites et moyennes entreprises, conscient de l’opposition syndicale : "Le gouvernement aura beaucoup de mal à embarquer les partenaires sociaux." 

La pénibilité et les carrières longues en discussion 

Pour autant, François Asselin appelle l’exécutif à discuter, dans l’hypothèse où le chef de l'État obtiendrait une majorité à l’Assemblée nationale au mois de juin : "N’oublions pas qu’à travers cette réforme, les carrières longues seront prises en compte, comme les critères de métiers qui physiquement sont plus exposés que d’autres." 

Le président de la CPME mentionne aussi le minimum contributif : "Lorsque vous avez une carrière complète, combien est-ce que vous allez pouvoir toucher au moment de prendre votre retraite ?" "Nous, ce que nous demandons, c’est que tout ne soit pas individualisé, développe-t-il. On ne peut pas mesurer par salarié le niveau de pénibilité. Ce sera extrêmement compliqué. Il va falloir discuter." 

Revoir l'émission en intégralité : 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.